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Chopard : du savoir-faire à l’émotion – épisode 4

1 février 2021 - Proposé par James C - Temps de lecture : 3 minutes

Chopard Artisans

Chez Chopard, Carlos, Artisan sertisseur, est un magicien. Il possède l’art de marier des pierres à l’or, au platine, au titane, sans que cela ne se remarque, ou presque. Le métal précieux est au service de la gemme, il la soutient, la magnifie. L’un ne peut être sans l’autre. L’alliance des deux matières s’effectue sous un binoculaire, dans le silence d’un atelier, à Genève.

Une parure de Haute Joaillerie n’existerait pas sans ces pierres précieuses qui lui donnent son éclat, sa lumière et ses couleurs. Et ces gemmes ne peuvent devenir bijoux sans la structure sur laquelle elles sont serties, de la manière la plus subtile qui soit. Le métal précieux, quelle que soit sa nature, est comme l’ossature d’une architecture : elle soutient l’ensemble en équilibrant les forces tout en étant proche de l’invisibilité. Finalement, le sertissage est l’art de maîtriser les extrêmes.

L’Artisan sertisseur, Carlos, travaille dans un espace dédié au sein des ateliers de Haute Joaillerie. Les garde-temps sertis et les parures portant la signature de Chopard passent entre les mains de cet artiste dont le cœur bat pour les pierres précieuses.

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Le sertissage est aussi une forme de sculpture et les techniques de mise en pierres sont multiples : le serti griffe où l’on enserre la pierre entre plusieurs tiges de métal précieux, le serti clos où l’on embrasse la gemme dans une ceinture de métal, le serti invisible qui porte bien son nom puisque le métal disparaît au profit de la pierre… Ou encore le serti magique, que Chopard a inventé pour sublimer encore davantage les pierres précieuses.

L’une des signatures de Chopard, c’est aussi le serti descendu, une technique ancienne que la Maison a modernisée et qui consiste à sertir les pierres à l’aide d’arcades successives, qui ont été découpées à même la matière avec des échoppes et qui sont rabattues sur les gemmes. Un serti qui demande une grande maîtrise : trop de matière cache la pierre, pas assez, et cette dernière s’enfuit.

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Le sertissage est un art de la patience, de la minutie et de la maîtrise de soi. Des qualités acquises par Carlos au fil de ses nombreuses années d’expérience. « Toutes les variétés de pierres qui passent entre mes mains ont leurs spécificités et seule l’expérience me permet de dialoguer avec chacune d’entre elles pour ne pas la casser ou l’endommager. C’est un défi quotidien, et on ne peut jamais prétendre savoir tout faire. Mais grâce à la passion, nous nous engendrons la beauté. » confie-t-il.

Lorsqu’il a entre ses mains des pierres à la beauté fragile, une émeraude de plusieurs dizaines de carats ou une tourmaline Paraïba dont la couleur bleue rivalise avec celle des lagons, il faut un doigté qui ne s’acquiert qu’après des décennies d’entraînement pour parvenir à les sertir sans les enserrer trop fort. Trop de pression, et la pierre peut voler en éclat.

Lorsque l’on regarde une parure sertie de pierre précieuses et fines, on prend souvent sa beauté pour acquise. Et pourtant aussi invisible que soit le travail de sertissage, on a devant soi l’œuvre d’un virtuose.

Crédits photos : Chopard
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