Chopard : du savoir-faire à l’émotion – épisode 5

Chopard

C’est dans l’atelier des grandes complications de la manufacture Chopard que sont assemblés les 533 composants qui forment le garde-temps L.U.C Full Strike, et trois horlogers seulement sont capables de donner vie à cette répétition minute unique qui sonne les heures, les quarts et les minutes.

Il est des chiffres qui donnent le vertige : 17 000 heures de développement pour mettre au point le calibre L.U.C 08.01-L qui anime la L.U.C Full Strike, 533 composants, 160 heures d’assemblage, 20 ans de formation pour devenir un horloger capable d’assembler cette grande complication. Christophe, artisan chez Chopard depuis 1998, fait parti de ces horlogers.

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Il existe de nombreuses répétitions minutes mais aucune ne ressemble à la L.U.C Full Strike. En général, le timbre sur lequel frappent les marteaux est un tige en acier ou en or. Ici, il est en verre saphir, ce qui lui donne ce son cristallin unique. Chaque timbre est usiné avec le verre protégeant le mouvement, dans un sol bloc de saphir.

Afin de faire durer le plaisir de l’écoute le plus longtemps possible, Chopard a doté le L.U.C Full Strike de deux barillets dont l’un est entièrement dédié à la fonction de répétition minute. Celle-ci dispose ainsi d’une réserve d’énergie suffisante pour sonner douze fois d’affilée l’heure la plus longue, à savoir 12h59.

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Pour réaliser cet exploit horloger, il faut pouvoir compter sur le savoir-faire d’hommes et de femmes de l’art, tels que Christophe, qui ont passé une vingtaine d’années derrière leur établi à assembler des montres de plus en plus compliquées. Il faut environ 160 heures pour assembler une L.U.C Full Strike. Ce métier demande de la minutie, beaucoup de finesse et une intelligence subtile qui se manifeste jusqu’au bout des doigts.

Les composants sont fabriqués à Fleurier mais le mouvement est assemblé à Genève : il s’agit d’une condition essentielle pour obtenir le fameux Poinçon de Genève qui orne le mouvement et le boîtier de cette répétition minute.

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« Si l’horlogerie est une vocation pour moi, je n’aurais pour autant jamais pu rêver qu’un jour, je travaillerais sur des pièces telles que la montre à répétition minutes de Chopard. Il faut au moins dix années d’expérience à un bon artisan pour fabriquer un mouvement aussi complexe. Assembler un tel mécanisme de plusieurs centaines de composants représente une tâche ardue qui nécessite du temps et de la persévérance. C’est un travail qui ne peut être accompli, et bien accompli, que par la main de l’homme. » explique Christophe.

Une fois le mouvement assemblé, il est envoyé au Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres qui en analyse la précision. Les mouvements certifiés de retour à la manufacture sont enfin emboîtés. « La plus grande difficulté, c’est d’assembler les glaces qui supportent les timbres, » confie Christophe. « Elles sont très délicates à mettre en place. Ce sont des montres qui, en apparence, n’indiquent que les heures, les minutes et les secondes, mais les amateurs qui en feront l’acquisition savent que le mouvement faisant sonner le temps est extrêmement complexe. »

Crédits photos : Chopard

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